Qu’est ce que la psychologie positive ?

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La psychologie positive a été qualifiée de science du bonheur. Ses fondateurs en ont eu l’idée en constatant qu’entre 1967 et 2000, 95% des études publiées en psychologie portaient sur les maladies mentales, la dépression ou  l’anxiété alors qu’une seule sur vingt touchait à la joie, au bonheur, au bien-être.

La discipline souffrait d’après eux de sa propre recherche En 1998, la psychologie positive a été définit comme l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de trouver l’épanouissement. Pour faire court, elle étudie donc les émotions, les traits de personnalité et les institutions qui fonctionnent avec succès. (Cliquer ici pour découvrir d'autres disciplines intéressantes). La psychologie positive n’est pas la pensée positive parce qu’elle est basée sur des expériences scientifiques qui peuvent être reproduites. La pensée positive suggère une attitude positive en toute circonstance là où la psychologie positive considère que certaines situations requièrent d’être regardées avec réalisme ou négativisme. La plupart des chercheurs occupés par cette nouvelle discipline ont passé avant cela de nombreuses années à étudier les aspects négatifs de nos personnalités et considèrent que ce qui est positif vient compléter notre éventail de réactions sans chercher à remplacer à tout prix notre côté sombre. Cette psychologie vient tout simplement enrichir les pensées anciennes et consiste dans la pratique, en gros à se faire plaisir 3 fois par jour. C’est une attitude que l’on peut adopter en toute liberté dans ses actions quotidiennes. Nul besoin de thérapeute ou d’expert pour en faire l’expérience. Depuis la naissance de la psychologie moderne, il y a cent ans, la définition de la « santé mentale » s’est limitée à la « réduction des troubles neuropsychiatriques ». Il y a encore dix ans, 90 % des articles scientifiques en psychologie étaient consacrés aux troubles comme l’angoisse et la dépression. La psychiatrie biologique conçoit la sérénité comme un fragile équilibre de neurotransmetteurs toujours prêt à se dérégler. Dans cette psychologie classique, l’individu n’est que la résultante de conflits de l’enfance, d’instincts malsains plus ou moins jugulés, et de forces biologiques qu’il ne contrôle pas. La  psychologie positive  est révolutionnaire car elle s’intéresse à ce qui rend les gens heureux. C’est une véritable thérapie de groupe.  Son objectif est de développer la capacité d’aimer et d’être aimé, de donner du sens à  nos actions, d’être responsables de ce que nous pouvons changer et d’être résilients face à ce que nous ne pouvons pas éviter.

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